Transformation digitale : le coût de l’inaction

Le coût de l’inaction en matière de transformation digitale peut s’avérer exorbitant. Il a d’ailleurs suffi que la pandémie du covid 19 impose un confinement pour constater les pertes enregistrées. L’adaptation aux conditions sanitaires a été possible presque uniquement aux entreprises ayant accompli leur transformation numérique.

La digitalisation, en simplifiant les process, optimise également l’organisation et le fonctionnement. Elle augmente la compétitivité de l’entreprise et permet une meilleure gestion des coûts.

Dans le secteur du commerce, le manque à gagner, dans une époque où la vente en ligne gagne du terrain, peut être énorme si on ne s’y aligne pas.

Compétitivité et résilience

Ainsi, la numérisation de l’entreprise à l’ère de la modernisation s’impose. D’un côté, elle améliore l’image de marque. De l’autre, elle permet à l’entreprise de survivre et de progresser dans un écosystème caractérisé par une forte compétition. La transformation digitale améliore l’entreprise tant sur le plan interne, en matière de fonctionnement, qu’externe dans ses relations avec les clients et les fournisseurs. En effet, la numérisation du patrimoine, la digitalisation des processus, l’utilisation de matériels numériques et de logiciels facilitent l’organisation du travail. Cela simplifie aussi les tâches des collaborateurs et leur offre de meilleures conditions professionnelles, pouvant ainsi améliorer leur rendement.

Établir des relations digitalisées avec ses clients, en leur permettant l’achat en ligne, augmente les ventes grâce à l’aspect pratique des transactions. La compétitivité de l’entreprise est alors meilleure quand cette dernière est digitalisée. De surcroît, la numérisation offre une plus forte résilience à l’entreprise.

Prenons l’exemple de la crise sanitaire du Covid 19. Les entreprises plus “numérisées” y ont mieux résisté grâce, entre autres mesures digitales, au télétravail et aux ventes en ligne. Cette résilience a permis aux entreprises de survivre au confinement sans courber l’échine ni enregistrer de pertes irrécupérables. La digitalisation a aussi permis aux entreprises de poursuivre leur fonctionnement au quotidien tout en protégeant les collaborateurs des risques de contagion. Quant à la surveillance des transactions ou des opérations telles l’approvisionnement, elle a souvent été rendue possible par les technologies numériques.

Aujourd’hui, 94 % des cadres sont d’accord sur la priorité d’une transformation numérique de l’entreprise, selon un site enquête de Deloitte.

Coût de l’inaction, coût d’opportunité

« Le coût d’opportunité » en économie désigne le coût engendré par l’inaction. Ainsi, ne pas procéder à la transformation numérique et à la traçabilité électronique fait perdre des clients. Cette inaction entraîne également des coûts opérationnels supplémentaires.

Le cabinet de conseil mondial McKinsey a mené une enquête auprès des entreprises. Il s’est avéré que 56% de l’échantillon étudié se sont retrouvés limités dans leur aptitude à répondre au Covid 19 car ils n’avaient pas mis en place les technologies digitales adéquates.

La crise du Covid 19 ayant entraîné une accélération de la transition vers le commerce électronique ainsi qu’à la distribution et la logistique en ligne, le coût d’opportunité de l’inaction numérique a augmenté.

Par ailleurs, un rapport de la Commission Européenne a démontré que les consommateurs changeaient de marque à un rythme inédit.

La pandémie de la Covid 19 et les doutes quant à l’origine du virus ont conduit à une prise de conscience concernant l’origine des produits consommés. Les consommateurs ont depuis lors besoin de s’assurer de l’origine du produit et de sa qualité. De leur côté, les entreprises œuvrent de plus en plus à la transparence dans la chaîne d’approvisionnement afin de montrer à leurs clients le parcours des produits et d’en démontrer la qualité.

La numérisation favorisée par la blockchain

Il s’agit d’une technologie, sous forme de base de données décentralisée, qui a pour mission de stocker et de transmettre les informations de manière transparente et inaltérable. Son avantage est sa rapidité, ainsi que sa sécurité. La blockchain peut se définir comme un registre partagé en simultané avec l’ensemble des usagers. Enfin, cette technologie ne dépend d’aucun organe central.

La blockchain est aujourd’hui un élément favorisant la numérisation. En effet, elle permet l’amélioration de la véracité et de la sécurité des données de la chaîne d’approvisionnement. Elle assure donc la traçabilité et la transparence.

En effet, le coût de l’opportunité augmente au fur et à mesure que la demande du marché et des autorités règlementaires s’accroît concernant la traçabilité électronique.

Cette perte est amplifiée par la numérisation des entreprises concurrentes, s’assurant ainsi de la fidélité et de la confiance des consommateurs.

Le coût de l’inaction se nourrit de la peur des consommateurs et de leur méfiance quant au produit ou à la marque.

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Le commerce de détail au lendemain de la pandémie du Covid 19

Le commerce de détail a complètement et définitivement changé avec la crise sanitaire. La restriction imposée par le confinement a induit la croissance de l’achat en ligne. Ce dernier est devenu la norme et non plus l’exception.

Néanmoins, cela ne témoigne pas d’une confiance aveugle accordée par le consommateur à la marque. Bien au contraire, les acheteurs, devenus plus exigeants, ont de plus en plus d’attentes.

Le manque à gagner de l’inaction

La numérisation du commerce en détail apporte un grand avantage, celui de raccourcir les distances. Par le passé, le client se déplaçait à la boutique ou au magasin. Aujourd’hui il est servi chez lui. Cela offre l’opportunité au commerçant de détail d’exposer et de vendre au-delà des frontières, tout en épargnant les coûts d’une présence réelle.

L’inaction dans ce cadre entrave la croissance des revenus et constitue un énorme manque à gagner.

Rappelons également les exigences du marché, de la clientèle et de la réglementation en matière de transparence quant aux produits achetés. Selon une enquête du cabinet McKinsey, les consommateurs sont de plus en plus concernés par la durabilité du produit. Ils sont curieux de savoir si l’article ou le produit acheté est durable et socialement responsable.

Plus que jamais, la traçabilité constitue un facteur déterminant dans l’opération de l’achat. Elle induit transparence et responsabilité dans la chaîne d’approvisionnement.

Les entreprises sont aujourd’hui de plus en plus tenues de rendre publiques les données se rapportant à l’ensemble de la chaîne de valeur de l’article à vendre.

Dans ce cas, l’inaction peut engendrer un manque à gagner pour l’entreprise, qui grandit avec le temps, au fur et à mesure que le flux documentaire augmente.

Ne pas pouvoir, non seulement, accéder à sa base documentaire facilement, mais ne pas être en capacité de la partager rapidement engendre un manque de productivité, une perte de temps, une insatisfaction du client ou consommateur, et une augmentation des coûts lié au stockage, mais pas seulement.

Les consommateurs se tourneront vers ses concurrents ayant procédé à la transformation digitale et son image de marque en pâtira. Pis encore, depuis l’avènement de l’ère numérique, beaucoup de grandes marques ont dû déposer le bilan, fermer définitivement leurs portes et disparaître car elles ont tardé à suivre la mouvance.

Si vous pensez que votre entreprise devrait réagir pour ne pas être dépassée sur son marché, Numexo peut vous accompagner dans votre transformation numérique.