Une approche sectorielle de la transformation digitale s’impose !

Une approche sectorielle de la transformation digitale s’impose si l’on souhaite en comprendre les enjeux. En effet, même si l’Etat a une vision globale dans ses politiques publiques de la transition numérique, les différents secteurs nécessitent des plans distincts. Leurs structures, fonctionnement, besoins étant tant spécifiques, Numexo n’applique pas la même stratégie de transformation digitale à tous les secteurs d’activités.

Finance, santé, industrie, secteur du luxe, sport, agroalimentaire, presse, restauration etc. tous intègrent, chacun à sa façon, l’ère numérique… Et toute l’économie s’en trouve transformée.

Transformation digitale de la santé, e-santé

La transition digitale a un rôle primordial dans le secteur médical. Il participe grandement à la transformation et l’amélioration du système de santé. La transition numérique du secteur de la santé concerne plusieurs aspects. Elle opère dans les hôpitaux avec l’administration et le traitement des données des patients. Par ailleurs, outre les informations numérisées circulant au sein des établissements hospitaliers, il existe des systèmes d’information inter-organisationnels de l’hôpital vers d’autres structures.

Les consultations médicales se digitalisent également. Des applications de télémédecine sont créées. Elles ont été fort efficaces lors de la pandémie et du confinement. En effet, des consultations en ligne ont pu être faites quand personne ne pouvait sortir de chez soi.

Enfin par des dispositifs tels que « le dossier médical partagé », la transformation numérique permet au patient de reprendre le contrôle de ses données de santé. Il en est propriétaire et décide quel professionnel ou établissement de santé peut y avoir accès.

Industrie pharmaceutique et critère de la digitalisation

La transformation digitale est également présente dans l’industrie pharmaceutique. Nous retrouvons son empreinte dans la fabrication des médicaments, mais aussi dans la fabrication de technologies relatives aux paramètres de santé individuels tels que la pharmacovigilance. Elle doit néanmoins respecter des critères précis.

Ainsi, il est impératif que la transformation digitale prenne en compte la sécurité des patients et la confidentialité de leurs données médicales. Le respect de la qualité des soins fournis fait partie également des critères de la digitalisation. Ajoutons-y le bon déroulement du fonctionnement.

Apport de la transformation digitale dans le secteur de la santé

L’E-santé, ou la télémédecine, offre au patient un accès aux soins de qualité à domicile, optimisant ainsi ses déplacements. Il a également accès à une vraie évaluation médicale. Cela permet aussi de désencombrer les établissements hospitaliers. La transformation digitale de la santé offre la possibilité de réduire sensiblement les frais des soins. La numérisation du secteur simplifie ainsi le parcours des soins et de prise en charge. Elle propose aussi des solutions de traitement.

Enjeux et objectifs de la digitalisation du secteur de la santé

Rappelons qu’il existe des enjeux spécifiques dans le secteur de santé qui exige une digitalisation adaptée. Ils se départagent en trois :

• Enjeux démographiques : Croissance de la population et son vieillissement.
• Enjeux géographiques : Diminution des services de soins dans les zones rurales.
• Enjeux économiques : Déficit budgétaire dans de nombreux établissements hospitaliers en France.

La digitalisation a alors comme objectif de créer une proximité entre les patients d’un côté et les acteurs de soin de l’autre. La transformation digitale est mise au service de l’amélioration de la prise en charge. Elle y offre un plus grand accès. La collaboration entre les services est meilleure grâce à la numérisation, sans oublier la création d’une base anonymisée de connaissances communes et partagées.

L’un des objectifs de la transformation digitale est également la limitation des frais sociaux jusqu’à la création d’un équilibre financier. Ce dernier devra être capable de maintenir le système de soins actuel.

La transformation digitale dans la biopharmacie

L’innovation technologique présente un apport considérable dans l’industrie pharmaceutique et celle des dispositifs médicaux. Grâce à elle, de nouveaux traitements sont développés et des soins sont améliorés. Une plus grande efficacité accompagne ces améliorations. La collecte et l’analyse de données optimisées par la numérisation ont induit une médecine de précision.

Néanmoins, il ne faut pas oublier que tout le monde n’a pas accès à Internet. La digitalisation du secteur de la santé devrait prendre en compte ces disparités, ainsi que les personnes qui ne savent pas ou ne peuvent utiliser le matériel technologique.

Transformation digitale dans le secteur de l’assurance

La transition numérique dans le secteur de l’assurance optimise et sécurise. Certes, elle donne naissance à de nouveaux métiers, mais elle fait évoluer les pratiques de travail et améliore les compétences. Elle est également accompagnée par l’émergence de nouveaux besoins et acteurs.

Elle s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur de l’assurance et touche tous les départements. Ainsi, l’évaluation des risques, la gestion des sinistres, le marketing, la souscription… se voient intégrer l’intelligence artificielle, le Big Data, ou encore le Cloud et l’IoT.

Il en résulte l’automatisation des tâches simples et l’hybridation de la relation client. Les données sont plus protégées et on constate l’augmentation de leur volume, ainsi que la simplification de leur gestion.

Digitalisation et évolution des métiers de l’assurance

Les différents métiers inhérents au secteur de l’assurance ont évolué grâce à la transformation digitale. La traçabilité des différents parcours des demandes est meilleure grâce à la numérisation. Ceci permet de mieux faire face aux différentes fraudes et tentatives d’escroquerie.

Il demeure cependant primordial que les acteurs de la digitalisation du secteur de la santé mettent tout en œuvre pour sécuriser les données et empêcher toute tentative de piratage.

La transformation digitale dans le secteur bancaire

La banque numérique devient une nécessité, notamment après la crise sanitaire de la Covid 19 et le confinement général qu’elle a imposé. Les institutions bancaires ont pris conscience que l’accélération de la numérisation devient impérative. De même, la digitalisation du secteur a permis l’émergence de banques ou services bancaires 100% en ligne.

L’anticipation, condition essentielle de la digitalisation

Seulement, l’approche dans la transformation digitale des banques doit anticiper les éventuelles perturbations. Ainsi, les prototypes de gestion des transactions de front et back office doivent être ajustés. Le Cloud computing, la blockchain et l’Iot, constituent la pierre triangulaire de la banque numérique et assurent une transformation intégrale. L’optimisation des big data afin d’automatiser les processus métier et réduire les coûts est impérative. En effet, les taux bancaires approchent du 0%, les frais baissent et les clients deviennent plus exigeants.

Ces derniers sont au centre de tout plan de digitalisation. Les processus doivent être simples et pratiques pour eux et les fonctionnalités omnicanales. C’est grâce à la modernisation des applications en se basant sur la technologie cloud, l’automatisation et l’intelligence artificielle, que les banques peuvent assurer cela. Par ailleurs, ces transformations permettront aux banques le développement de nouveaux produits et services. En effet, la logistique deviendra plus aisée.

Digitalisation, confiance et satisfaction

La numérisation de la banque, en offrant plus de traçabilité et de transparence, fondera une relation clients – institutions basée sur la confiance. De même que simplifier les procédures en les modernisant offrira une meilleure expérience utilisateur. La fidélisation des clients s’en trouve améliorée. Par ailleurs, la pandémie a augmenté le recours aux transactions financières numériques. Le télétravail de son côté a modifié l’accès aux données des entreprises, la gestion des risques et les informations en rapport avec la conformité qui se fait en ligne.

Sécurité du réseau et risques

Cette mutation impose l’amélioration de la sécurité du réseau et de la protection des usagers contre le piratage, les cyberattaques, les risques de fraude ainsi que le détournement de données. Dans ce cadre, l’analyse des scénarios d’attaques et des éventuelles menaces, ainsi que le renforcement de la surveillance des réseaux sont de rigueur dans toute approche de numérisation du secteur. Ils deviennent de facto une priorité.

Néanmoins, le risque zéro n’existe pas. Des outils comme le DaaS – Desktop-as-a-service – fournissant un service dans le cloud, permettent une reprise rapide de l’activité après un aléa. Cet outil optimise la résilience et permet un meilleur contrôle des accès.

La transformation digitale du secteur du bâtiment

Le BTP, secteur du bâtiment et travaux publics, est en train d’intégrer deux transformations : numérique et écologique. Les deux vont de pair. Ainsi, la digitalisation du secteur est souvent au service de l’écologie.

Le numérique dans la construction

Bâtiment écoénergétique, moins polluant, chantier propre, recyclage des matériaux, tri des déchets de chantier, etc. Voici venue la nouvelle ère du BTP écologique et éco performant. Le BTP s’appuie également de plus en plus sur le numérique. Il y a quelques années, les plans en 3D ont initié cette mouvance. Depuis, les bâtiments connectés, offrant un confort optimal aux habitants et usagers des bureaux, sont en expansion. Ils sont par ailleurs plus de 70% dans le secteur à affirmer que la digitalisation devient prioritaire.

Les process internes se digitalisent

Elle s’impose même au sein de l’entreprise et pas seulement dans les bâtiments érigés ; plan commercial, écosystème d’information et processus de collaboration, le fonctionnement interne se numérise. L’innovation augmente la compétitivité des créateurs immobiliers.

Les terminaux de gestion en ligne (des projets, études et offres) et le « Building Information Modeling », BIM, un smart process de conception de l’édifice qui se base sur la 3D, font partie des instruments nécessaires à cette transition numérique. Au titre de l’innovation, Numexo participe à l’élaboration d’un BIM. La domotique, les systèmes de surveillance Hi-tech, la centralisation, etc. représentent les fondements des bâtiments connectés.

La transformation digitale de la formation professionnelle continue

Incidences de la digitalisation de la formation professionnelle

La numérisation du secteur de la formation professionnelle a deux incidences. La première concerne l’apprentissage dont elle modernise profondément les méthodes pédagogiques et les parcours. Ces derniers se basent de plus en plus sur les technologies numériques. La deuxième incidence se rapporte au secteur de la formation professionnelle qu’elle fait évoluer. Formation continue, comptes personnels de formation, CPE, sécurisation des parcours professionnels, etc. ce sont là de nouveaux concepts du secteur.

Opportunités pour les entreprises et les professionnels du secteur

L’expansion de la numérisation et l’évolution des besoins en rapport avec la formation professionnelle ont également une incidence sur les entreprises de formation. La digitalisation a même conduit à l’apparition de nouveaux acteurs sur le marché du secteur.

Une étude a par ailleurs été publiée par la Fédération de la Formation Professionnelle et le cabinet Fabernovel qui a pour objectif d’aider les entreprises à saisir le contexte actuel du secteur. Cette étude permet le décryptage des incidences de la digitalisation sur les modèles économiques de la formation professionnelle. Elle vise aussi l’identification des atouts nécessaires pour assurer la réussite dans ce nouvel écosystème.

La transformation digitale de l’industrie

Innovation et industrie, un rapport “gagnant-gagnant”

Constituant l’un des plus importants leviers de l’industrie, la transformation digitale s’impose dans le secteur industriel. Ce dernier constitue à son tour un pilier de l’innovation et de la technologie. Une étude portant sur 17 pays européens qu’a menée le cabinet de conseils Roland Berger a révélé que la transformation digitale peut générer une valeur ajoutée atteignant 1250 milliards d’euros sur les 10 années à venir. Ainsi, la numérisation de l’industrie est lucrative. Ne pas intégrer le processus peut même causer un manque à gagner pouvant aller jusqu’à 605 milliards d’euros d’ici 2025. Ce qui constitue un risque économique majeur.

Compétitivité, croissance et pérennité des entreprises

La transition numérique optimise également la compétitivité et la croissance, tout en assurant la pérennité des entreprises. Pour ce faire, il faut intégrer 5 éléments clés dont le Big Data, la connectivité, l’automatisation. Il est aussi essentiel d’impliquer toutes les parties prenantes et se focaliser sur la relation et l’expérience client. L’engagement de ce dernier et ses interactions sont à encourager via les réseaux sociaux et les sites web.

Souvent, on avance que l’innovation dans l’industrie sera une cause de chômage car elle ôte la place de l’être humain. Bien au contraire, l’humain est bien au cœur de l’innovation technologique et numérique. N’oublions pas la naissance de l’industrie 4.0 fondée sur les avancées technologiques du matériel industriel. Citons à titre d’exemple la cobotique, la robotique ou encore l’impression 3D.

Transformation digitale du secteur de l’agroalimentaire

Digitalisation, conséquence et adaptation

La numérisation du secteur agroalimentaire s’impose en conséquence aux besoins du marché et à la mondialisation. A commencer par le marketing digital pour arriver à la chaîne de distribution, tout le processus se digitalise. Afin de se développer, de s’assurer une présence et de mieux toucher les consommateurs, une présence en ligne devient impérative. Les nouvelles technologies de marketing, d’information et de communication sont intégrées pour optimiser la compétitivité et répondre aux nouvelles habitudes de consommation.

Identification des besoins, valorisation et exploitation des données

Cette innovation est également essentielle dans l’identification des besoins. Les applications et réseaux sont alors utilisés dans la collecte, l’analyse, la valorisation et l’exploitation des données sur les consommateurs. Des produits correspondant à ces besoins sont par la suite proposés.

La digitalisation est en effet plus orientée vers le client consommateur plutôt que le client distributeur. Une proximité avec les premiers s’installe grâce à la digitalisation. C’est ainsi qu’une interaction est créée avec les consommateurs qui peuvent donner leur avis sur les produits afin qu’ils soient efficacement améliorés.

La traçabilité, nouvelle norme dans le secteur

La traçabilité du produit étant l’un des nouveaux besoins liés à la consommation, la transformation numérique, unique voie afin de l’assurer, est primordiale. En effet, la sécurité sanitaire des aliments et le besoin de s’informer deviennent des critères de base pour l’achat du produit, que ce soit dans la grande distribution ou le commerce de détail. La traçabilité facilite aussi le retrait du produit en cas de toxicité ou problème sanitaire.

Enfin, dans un contexte de mondialisation qui augmente la concurrence, la numérisation offre les moyens de mener une veille concurrentielle grâce à des logiciels conçus dans ce but. La digitalisation du secteur de l’agroalimentaire optimise aussi la productivité, réduit les coûts, aide au développement du produit et améliore la rentabilité.

La transformation digitale de l’hôtellerie et la restauration

Le confinement et son impact sur la digitalisation

Une approche différente du business model dans l’hôtellerie et la restauration incite entre autres à leur transformation digitale. Notons par ailleurs que ce secteur est l’un des plus grands sur le plan mondial. Les chiffres révèlent que 65% des Français vont au restaurant, dans un cadre privé, au minimum une fois par mois.

La complexité du secteur s’est surtout fait connaître lors du confinement et a imposé l’adoption et l’expansion des nouvelles technologies. Ces dernières commencent alors à constituer de nouvelles habitudes de consommation partout dans le monde. Citons les commandes en ligne, mais aussi la recherche d’informations sur le net. Néanmoins, le côté traditionnel, le patrimoine gastronomique et l’exclusivité restent fortement présents dans ce secteur. Une conduite du changement est nécessaire dans la restauration où l’innovation technologique est parfois perçue comme menaçante.

Les défis de la transformation digitale dans le secteur de l’hôtellerie

Dans ce cadre, le développement et la commercialisation de matériels versatiles, pouvant correspondre à plusieurs cas de figure, représentent le défi de la numérisation du secteur. Ces outils peuvent aider les parties prenantes de l’hôtellerie-restauration dans l’identification des futures mutations. Ils constituent aussi un moyen d’accompagnement dans la modification de la gestion des affaires et des équipes.

La mutation des points de vente en plateforme de commerce digital constitue par exemple l’un des changements qui s’effectuent. Le modèle de réservation est également en train de changer. Aujourd’hui 47% des établissements proposent un service de réservation en ligne et 13% ont intégré le click & collect. Ce dernier a quant à lui progressé de 51% durant les deux dernières années.

Etablissements “nouvelle génération”

Notons que les établissements de nouvelle génération fonctionnent mieux grâce aux plateformes de gestion intégrées qui présentent un ensemble complet de fonctionnalités. Elles simplifient la commande, ainsi que la gestion des stocks, des réservations et des équipes.

L’approche de la digitalisation dans ce secteur se base d’une façon générale sur une vision de projection dans l’avenir et d’anticipation des mutations. Citons à titre d’exemple les lieux multifonctionnels qui augmentent, la naissance des marketplaces et l’expansion du recours à la blockchain sécurisant tous les process commerciaux.

La transformation digitale dans le secteur du sport

Une meilleure attractivité grâce à Internet

L’intérêt grandissant porté à l’état de santé a fait évoluer le mode de vie de millions de personnes en France et partout dans le monde. En effet, il a eu de l’incidence sur l’alimentation, l’écologie et l’hygiène de vie, et notamment sur la pratique d’une activité sportive.

On estime par ailleurs à 35 millions le nombre de Français faisant du sport d’une manière plus ou moins assidue. Presque 9 millions d’entre eux en font en club. Ainsi, les dirigeants des associations et des clubs sportifs sont appelés à améliorer l’image de leurs organisations. Cette attractivité peut être accrue grâce à internet, dans un contexte de consommation de plus en plus virtuel.

Les enjeux

Les transactions enregistrées dans le secteur sportif sont d’une valeur de 35 milliards d’euros par an. Elles concernent les tenues, le matériel, les équipements, les complexes et bâtiments etc. L’optimisation de l’utilisation des équipements améliore le budget d’un organisme sportif.

Les réseaux sociaux, l’emailing et les applications sont de rigueur pour élargir le champ de la commercialisation et présenter les panels des services offerts. Ils permettent de véhiculer les informations sur les événements sportifs, leurs dates et leurs résultats (…), voire leur diffusion. Ainsi, les nouvelles technologies de communication assurent le développement du marché et créent une proximité avec les supporters et les sportifs.

Communication digitale et applications

Notons que dans le secteur du sport, l’emailing, et notamment la newsletter, est l’un des moyens les plus efficaces dans la communication avec les clients et les prospects, ainsi que dans l’évolution commerciale.

Le développement d’applications destinées aux personnes qui pratiquent une activité sportive individuelle est également un marché en expansion. En effet, en 2018, elles étaient 24% à pratiquer du sport à domicile. Leur nombre a depuis augmenté à cause de la pandémie et du confinement.

Pratiques sportives connectées

Les sports virtuels et la pratique sportive connectées comme le Formula E se rapportant aux voitures de course électriques ou le vélo connecté sont aussi en expansion depuis le début de la transition numérique. Nous assistons à la naissance de nouvelles disciplines qui apportent en elles un énorme potentiel de marché.

L’application Fanboost est par exemple utilisée pour permettre aux supporters de voter pour leur pilote d’automobile préféré et leur donner un coup de puissance pendant la course. Notons que la pratique du vélo connecté est programmée pour les jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.

Les marques athlètes

Les athlètes professionnels et les sportifs professionnels de haut niveau constituent à eux seuls, depuis l’avènement des technologies de l’information, des médias à part entière. Ce phénomène est appelé « marques athlètes ». Ils ont un pouvoir d’influence et représentent aussi un « moyen de marketing ».

Ce dernier peut rapporter gros ou au contraire faire perdre beaucoup d’argent, comme ce fut le cas pour Coca Cola qui a enregistré une perte de 4 milliards en bourse à cause de Cristiano Ronaldo. En effet, il a suffi qu’il déplace une canette de la marque hors du champ de la caméra durant un point de presse pour que les valeurs boursières chutent. Ainsi, qu’elle soit bonne ou mauvaise, la publicité sur les applications et les réseaux sociaux relatifs au secteur de sport a un impact considérable qu’il faut prendre en compte dans l’approche de la digitalisation.

La transformation digitale de l’industrie du luxe

La démocratisation du luxe

Là où la numérisation du luxe se démocratise, ce secteur de son côté représente une aubaine pour les acteurs du digital. Un rebond du secteur du luxe a été enregistré en 2021 après avoir enduré l’impact de la pandémie en 2020. En effet, l’industrie du luxe a connu une hausse de 29%. Notons que l’étude « Luxury is back to the future » menée conjointement par le cabinet de conseil en stratégie Bain & Company et la Fondation Altagamma a estimé la valeur du marché, produits et services confondus à 1.140 milliards d’euros. D’ici 2025, le marché atteindra entre 360 et 380 milliards d’euros de gain enregistrant une croissance comprise entre 6 et 8% par rapport à 2021.

Un secteur qui prend le train en marche

Les principaux pays responsables de ce rebond sont les Etats-Unis et surtout la Chine qui a connu la multiplication par deux de la taille de son marché depuis 2019. Les ventes en ligne ont constitué le principal moyen de relance de l’industrie de luxe. Ayant raté la transition numérique à ses débuts, le secteur se rattrape depuis un an et nous voyons naître le luxe 3.0.

Les leviers et enjeux de cette transformation digitale sont les univers virtuels comme le métavers, la blockchain et les NFT, les fameux « non fungible token – des jetons non fongibles», certificats numériques de véracité unique et non substituables.

Adaptation aux univers virtuels

Un changement des habitudes de consommation aide également à la relance. En effet, le luxe est aujourd’hui prisé par les générations Y et Z. Et il s’agit là des générations les plus connectées. Par ailleurs, 33% de la génération Z ont déjà effectué un achat d’habit virtuel pour leurs avatars, selon le rapport Think Forward 2022 publié par We Are Social.

L’étude « The Metaverse Mindset : Consumer Shopping Insights » élaborée par Kantar et Obsess a révélé quant à elle que 60% des membres américains de la génération Z souhaitent voir les marques commercialiser leurs créations dans le métavers.

Le point de rencontre entre le luxe et le digital

L’univers du luxe est aujourd’hui ouvert à plusieurs métiers du marketing digital, tout comme la joaillerie, le vin, la mode, l’automobile, les parfums etc.

Les compétences requises sont celles du E-commerce et des responsables des réseaux sociaux. Le développement des métavers fait également partie des métiers à exercer dans le domaine du luxe, ainsi que le référencement. Néanmoins, la maîtrise des codes du luxe, du monde du gaming, de la crypto-monnaie et des métavers semblent prendre une importance considérable pour travailler dans ce secteur.

Il ne faut pas omettre dans ses profils professionnels, l’aspect créatif et même empathique. En effet, il est nécessaire de se mettre à la place des prospects afin de satisfaire leurs attentes et leurs besoins.

L’approche PME dans la transformation digitale de l’entreprise

Il est certes impératif d’adopter des approches sectorielles lors de la transformation digitale de l’entreprise, mais la taille et la nature de cette dernière compte aussi. En effet, une PME n’a pas les mêmes besoins, budgets ou structures qu’une TPE ou qu’une multinationale.

Dans ce cadre, les professionnels de l’accompagnement en transformation numérique ont une expertise qui peut soutenir l’entreprise dans sa transition. Outre les processus à digitaliser et les supports à adopter, les besoins en formation des personnes sont à prendre en compte, ainsi que la nécessité de mener une conduite au changement.

Facteurs et accompagnement dans le processus de la digitalisation

Ainsi, digitaliser une entreprise doit prendre en compte plusieurs facteurs : secteur d’activité, produits ou/et services proposés, objectifs commerciaux, contexte économique, taille de l’entreprise, budgets, compétences en IT, etc.

Cela peut sembler compliqué, mais un accompagnement permet d’effectuer une transition numérique réussie et génère par la suite beaucoup de bénéfices sur tous les plans.

Numexo peut ainsi vous aider à aborder le changement et vous assurer les chances d’une transition gagnante.